Nous avons notamment relevé les projets suivants :
- Tripler le montant de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat pour le porter à 3 000 euros (voire 6 000 euros dans certains cas), exonérés de cotisations sociales et d’impôt ;
Il est très probable qu’un accord d’intéressement sera exigé pour les montants les plus élevés. Dans ces conditions, le Gouvernement devrait éclaircir ses intentions dans les prochains jours afin de permettre aux entreprises de déposer leurs accords avant le 30 juin.
- Développer l’intéressement, la participation et l’épargne salariale et imposer aux entreprises qui versent des dividendes à leurs actionnaires de rétribuer également leurs salariés
Un gros tempérament doit être apporté : l’annonce présidentielle viserait « les actionnaires ». Est-ce à dire que les entreprises par action seraient les seules concernées ? une telle restriction nous semblerait étonnante. En tout état de cause, si cette réforme devait aboutir, nous pensons que le gouvernement souhaiterait aller vite, probablement concomitamment aux législatives, afin de renforcer la position « sociale » de ce nouveau quinquennat. Les entreprises qui souhaiteraient anticiper cette réforme afin d’éviter les éventuelles contraintes légales qui pourraient résulter d’un effet d’aubaine lié aux futures élections législatives auraient donc vif intérêt à se pencher sur cette question.
- Favoriser l’emploi des seniors en facilitant le cumul emploi-retraite sous toutes ses formes, y compris la retraite progressive
- Prendre en compte l’invalidité, l’incapacité, les carrières longues ou pénibles de la manière la plus individualisée possible dans le cadre du calcul de la pension de retraite
- Poursuivre la modernisation du code du travail engagée avec les ordonnances de 2017, ainsi que la modernisation du code du travail en continuant à simplifier et déconcentrer le dialogue social vers les entreprises ;
Le Cabinet Berté se tient à votre disposition pour évoquer avec vous ces différentes mesures.